Choses à Savoir TECH VERTE

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This podcast has
717 episodes
Language
Explicit
No
Date created
2021/01/29
Average duration
3 min.
Release period
2 days

Description

Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech.

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Podcast episodes

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Avion : dépasser 1 224 km/h rien qu’à l’aide du vent ?
2024/02/15
Mi-février, des vents allant jusqu'à 425 km/h à des altitudes de plus de 10 000 mètres ont soufflé sur l'Atlantique, permettant à plusieurs avions d'atteindre une vitesse de 1 250 km/h, bien au-dessus de la vitesse du son. Si l'on ne peut pas affirmer scientifiquement que ces appareils ont franchi la barrière acoustique, cette prouesse grâce à l'aide de la nature est impressionnante.  Le National Weather Service, l'équivalent de Météo-France en Amérique, a donc enregistré la deuxième vitesse de vent la plus élevée sz l'histoire, depuis le début des mesures dans les années 1950. Les conditions atmosphériques au-dessus de l'océan Atlantique étaient exceptionnelles, ce qui a permis aux avions en provenance de l'Amérique et à destination de l'Europe, de voler plus vite. À commencer par le vol 22 de Virgin Atlantic entre Washington et Lisbonne. L'avion a tout simplement gagné 50 minutes grâce à ces vents favorables. Un vent arrière a littéralement emporté l'avion, atteignant une vitesse de pointe de 750 miles par heure (soit 1 249 km/h). La vitesse s'est ensuite stabilisée entre 965 et 1 125 km/h, quand même bien au-dessus de la vitesse de pointe théorique (de 945 km/h). Le vol 64 d'United Airlines, également à destination Lisbonne depuis New York, a atterri avec 20 minutes d'avance pour sa part, après avoir atteint une vitesse de 840 mph (1 349 km/h). Enfin, le vol 120 d'American Airlines a atteint une vitesse stupéfiante de 840 mph (1 352 km/h) après avoir décollé de Philadelphie et arrivé à Doha, au Qatar avec une demi-heure d'avance. Alors comment les avions ont-ils pu atteindre cette vitesse ? Et bien grâce au contraste entre l'air très froid du nord-est et l'air doux du sud-est.  La fameuse onde de choc, le bang sonique, qui provoque précisément le franchissement du mur du son, n'a toutefois pas eu lieu. On ne peut donc pas vraiment dire que les avions ont réellement franchi le mur du son, même si leur prouesse est impressionnante. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Petite pause et retour début Mars
2024/02/15
Bonjour à toutes et à tous... Pas d'épisode aujourd'hui ni pour les deux prochaines semaines... Choses à Savoir Tech Verte fait une petite pause et revient début mars ! En attendant, n'hésitez pas à écouter ou réécouter les autres épisodes mis en lignes ces derniers temps, je suis sur que certains pourraient vous intéresser ! Je profite de cet épisode pour vous remercier d'être aussi fidèle à l'écoute de ce podcast. N'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager à vos amis et proches si le coeur vous en dit, car c'est essentiellement via le bouche à oreille que le podcast progresse et est de plus en plus écouter. A très vite pour de nouveaux épisodes ! Rendez-vous la première semaine de mars ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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La Finlande mise sur une méga batterie dans la mine la plus profonde d'Europe ?
2024/02/14
L'ancienne mine de cuivre et de zinc de Pyhäsalmi, située à 450 km au nord d'Helsinki, se prépare à être reconvertie. S'enfonçant à 1 444 mètres sous terre, elle offrirait la configuration idéale pour un projet de batterie gravitaire, qui sera déployée par une entreprise spécialisée dans le stockage d'énergie : Gravitricity. Comme son nom l'indique, cette batterie stocke l'énergie par gravité. Ainsi, Gravitricity installera cette batterie dans un puits de la mine à une profondeur de 530 mètres. Théoriquement, la batterie peut atteindre une capacité de stockage de 2 MWh, ce qui équivaut à l’énergie nécessaire pour recharger une voiture comme une Tesla Model 3 jusqu'à 40 fois. Le PDG de Gravitricity, Martin Wright, a déclaré au journal écossais The Herald, je cite, "ce projet démontrera à grande échelle comment notre technologie peut fournir un stockage d'énergie fiable à long terme, capturant l'énergie pendant les périodes de faible demande, la stockant et la restituant rapidement. Dans le détail, comment fonctionnent les batteries à gravité ? Pour faire simple et sans trop rentrer dans les détails techniques, l'énergie excédentaire, principalement issue des énergies renouvelables, est utilisé pour soulever d’énormes objets lourds. Ces batteries stockent de l'énergie lorsqu'elles sont soulevées. Mais lorsqu'on décide de libérer cette énergie, on fait chuter ces objets, ce qui permet à l'énergie d'être convertie en énergie cinétique puis en électricité grâce à des turbines. C'est rapidement résumé, mais vous avez l'idée désormais. D'ailleurs, Gravitricity a signé un accord avec Callio Pyhäjärvi, un projet visant à réutiliser l'espace minier de Pyhäjärvi en hébergeant diverses initiatives innovantes. Cela permettra à l’entreprise de développer un premier prototype, sans que l'on connaisse la date de mise en service pour l'instant. D'ailleurs, il n’existe actuellement aucune information indiquant si des batteries supplémentaires seront construites dans la mine si le prototype fonctionne comme prévu. Ceci dit, Wright a déclaré que ce projet ouvrira la voie à d'autres projets commerciaux, notamment la reconversion des mines, offrant ainsi un avenir potentiel aux mines qui atteignent la fin de leur durée de vie naturelle" fin de citation. Certains chercheurs estiment qu’exploiter ainsi la gravité dans les mines abandonnées pourrait permettre de stocker dans le monde jusqu’à 70 TWh. Quand on sait qu'il existe pas moins de 500 000 mines abandonnées rien qu’aux États-Unis, le potentiel de cette forme de stockage d’énergie est assez prometteur. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Matière noire : où en est l'accélérateur de particules du CERN ?
2024/02/13
En 2024, l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) fêtera son 70e anniversaire. Dans ce contexte, un projet de construction d'accélérateur de particules commence à prendre forme. Si vous ne le saviez pas déjà, il s’agit d’un appareil qui utilise un champ électrique ou magnétique pour faire entrer en collision des particules à grande vitesse. Les processus qui permettent de provoquer des collisions de particules visent à étudier leur nature et leurs propriétés. Et très récemment, un rapport intermédiaire relayé par le journal The Guardian a été publié par les scientifiques du CERN. On y découvre la structure du futur collisionneur circulaire, qui verra le jour sous terre, à la frontière entre le Pays-de-Gex dans le département de la Haute-Savoie, et la Suisse romande. Au total, il aura fallu huit ans de recherche pour construire cet anneau de plus de cinq mètres de large et de plus de 90 kilomètres de circonférence. Sa portée est donc trois fois supérieure à celle du Large Hadron Collider, également connu sous l'acronyme LHC, mis en service au CERN en 2008. À ce jour, le LHC est considéré par les experts comme la base permettant d'expliquer le Big Bang et a joué un rôle déterminant dans la découverte du boson de Higgs (BEH) en 2012. En somme, cet accélérateur de particules serait d'après les scientifiques le plus grand dispositif expérimental jamais créé pour tester les théories physiques, et serait même capable d'écraser des protons et d’autres particules subatomiques à des vitesses proches de la vitesse de la lumière. En attendant de le voir à l'œuvre, le CERN a présenté le calendrier de construction. Dans le détail, les travaux débuteront en 2033, soit cinq ans avant l'introduction des équipements. L'objectif est de commencer à l'exploiter à son plein potentiel en 2050... le tout pour 20 milliards d’euros, d'après le Guardian. Les experts fondent de grands espoirs sur le futur Ring Collider. D'autant plus que ses prédécesseurs n'ont pas révélé la moindre indication sur d'autres mystères de l'univers depuis la découverte du boson de Higgs. Prochaine étape, découvrir ce qui se cache derrière la matière noire. Pour la directrice générale du CERN, Fabiola Gianotti, le futur Ring Collider devrait devenir "l'appareil le plus puissant jamais créé pour étudier les lois de la nature". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Tesla : le froid détruit les performances des voitures ?
2024/02/12
En Norvège, les voitures électriques vendues sur le marché sont testées sur plusieurs critères, dont l'autonomie et la vitesse de recharge lors d'un événement ayant lieu deux fois par an : le EL Prix. Concrètement, cet événement permet de déterminer si les valeurs fournies par le constructeur sur la base de la réglementation sont respectées. Et cette année, lors du test, la Tesla Model 3 Highland dans sa version Long Autonomy a été placée dans une position assez délicate. En somme, toutes les voitures testées ont roulé au même moment par des températures comprises entre -2°C et -10°C. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'autonomie était inférieure de 30% à ce qu'annonçait Tesla initialement. Car à la base, ce véhicule a une autonomie annoncée de 629 km. Suite au test, ce chiffre est tombé à 441 km, soit presque 200 km de moins ! Cela signifie donc que les batteries de Tesla sont très sensibles au froid. La bonne surprise par contre, vient d'une berline de luxe chinoise, la HiPhiZ. Equipé d'une batterie haute capacité de 120 kWh, elle a parcouru 522 km et était la seule voiture à signaler une différence inférieure à 10 % entre l'autonomie annoncée et l'autonomie réelle. En bas du classement de ce test, sans surprise, on retrouve des modèles avec des batteries plus petites comme la Jeep Avenger, l'Opel Astra-E, et la Peugeot e-308, tous trois appartiennent au groupe Stellantis. À noter cependant que la e-308 se distingue par une consommation assez modeste, affichant seulement 17,0 kWh/100 km. Ce test hivernal vient clairement prouver à quel point les normes actuelles sont insuffisantes pour évaluer l'autonomie réelle d'un véhicule. Des facteurs très importants tels que la gestion thermique de la chaîne de traction, la climatisation et l'isolation du véhicule ne sont pas pris en compte. Vous pouvez retrouver les résultats détaillés sur la page officielle de l'événement, dont le lien est dans la description de cet épisode. Mais je vous préviens, c'est en Norvégien. Tests : https://www.naf.no/elbil/elprix?leftColumn=Resultater Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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SNCF : un max de tech dont l'IA pour un train plus vert et sécurisé ?
2024/02/11
Après avoir déployé de nouveaux postes d'aiguillage informatique avec le projet ARGOS, la SNCF compte utiliser la vidéo et l'intelligence artificielle pour améliorer l'expérience des passagers et la sécurité ferroviaire. D’un côté, il y a le projet TNI, qui utilise l’IA pour traiter les flux vidéo des gares et des trains de manière « éthique ». Et de l'autre, il y a SDOT, qui propose plusieurs services et informations aux voyageurs et aux entreprises, et qui est déjà utilisé sur des dizaines de trains TER en France. Tout d'abord, le projet TNI sur le « Traitement numérique de l'image » est le résultat de trois années de recherche portant sur les traitements dits « éthiques » des flux vidéo des caméras installés dans les gares, les trains et à d’autres endroits. Plus précisément, TNI promet d'anonymiser les usagers filmés pour répondre aux normes de la CNIL, et de supprimer toutes les données biométriques. Grâce à ces images anonymisées, les analystes pourront créer des statistiques utiles et ajuster les offres de trains si nécessaire. Il sera par exemple possible de changer de type de train (à un ou deux étages) en fonction du nombre de passagers. Côté sécurité, la détection des mouvements de foule est une fonctionnalité importante car elle contribue à la sécurité des gares et réduit le temps de réponse des autorités et des forces de l'ordre en cas de problème. De son côté, la solution SDOT, pour « Service Digital On Train », annoncée il y a quelques mois au salon VivaTech, sera pilotée par la filiale SNCF Voyageurs et devrait je cite "définir l'avenir du transport ferroviaire". En fait, il s'agit d'une architecture unique qui offre des services à la demande, comme un système d'information qui fournit des données en temps réel sur votre voyage, et la présence de Wi-Fi à bord. Rien de nouveau sur le papier, mais contrairement à TNI, plus de 100 trains TER dans la région sont déjà équipés de solutions SDOT. L'objectif de la SNCF est de continuer à utiliser le SDOT à grande échelle, sur plus de 1000 rames, qui circuleront dans 11 régions du pays ainsi qu'au Luxembourg. Quoi qu'il en soit, ces innovations font de la SNCF un pionnier dans l’intégration de l’IA et des technologies connectées pour améliorer la sécurité et rendre les trains plus efficaces, utiliser moins de ressources et donc verdir encore un peu plus les trajets, même à petite échelle. Peut-être un premier pas pour réconcilier les Français avec les trains. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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IA : des panneaux solaires moins chers et plus efficaces ?
2024/02/08
Les panneaux solaires présentent un grand intérêt car ils permettent d’accéder à une énergie renouvelable à moindre coût. Ceci dit, que se passerait-il si on y mélangeait l’intelligence artificielle ? C'est l'idée de Frank Magnotti, PDG d'Electiq Power, une société américaine spécialisée dans le stockage d'énergie à la maison. D'après lui, l’intelligence artificielle pourrait apporter de nombreux avantages tant aux installateurs qu’aux clients, et cela, du premier contact à la maintenance du système. L'IA joue déjà un rôle en optimisant les déploiements en fonction de l'offre et de la demande. Mais pour Magnotti, le processus pourrait être encore plus efficace en capturant davantage de variables, même les plus locales, y compris « toutes les prévisions météorologiques ». Ainsi, l'IA permettrait de réduire les coûts de pré-installation en prenant en compte différents paramètres comme le budget et les performances estimées. Il serait également possible d'améliorer la collecte des données... car en plus des informations issues des images satellites et des prévisions météorologiques, l’IA pourrait analyser les installations des clients sur le terrain, par exemple à l’aide de drones ou de diverses techniques d’imagerie. L'IA permettrait également de limiter les déplacements des techniciens sur site, réduisant ainsi potentiellement les coûts en terme d'intervention, qu'ils s'agisse de coûts d'installation ou de maintenance. Selon Magnotti, l'IA conversationnelle comme ChatGPT joue un rôle important, car s'équiper de panneaux solaire coûte beaucoup d'argent, et la prise en charge de certaines interactions avec les clients via des chatbots pourrait potentiellement faire gagner du temps et de l'argent à ces derniers, comme à l'entreprise. Comprenez par là, moins d'employés dans l'entreprise. Pour le patron d'Electriq Power, l’IA devient de plus en plus puissante à mesure que l’on collecte davantage de données. Reste désormais à voir si cela sera réellement bénéfique non seulement aux clients, mais aussi pour l’environnement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Le Massif central renferme plein de lithium ?
2024/02/07
Un gisement de lithium découvert en 2022 au centre-ville de l'Allier suscite des espoirs pour l'économie locale, mais également de fortes inquiétudes environnementales. Et comme le lithium est partout : dans les batteries, les smartphones, les ordinateurs portables, les tablettes et les voitures électriques, il est presque impossible de s’en passer. Sans compter que le marché des énergies renouvelables continue de croître, le lithium étant aussi au cœur des systèmes de stockage d’énergie solaire et éolienne. Et justement, la France possède un très beau gisement à Echassières, dans l'Allier, que le projet Emilie, porté par le groupe Imerys, vise à exploiter... ce qui n'est pas sans poser de sérieuses questions quant à son impact environnemental. Depuis 2005, Imerys exploite le gisement de Beauvoir, près d'Echassières donc pour extraire de l'argile blanche. Mais en plus de cela, iIl y a aussi 118 millions de tonnes de lithium enfouies sous terre dans cette carrière. Imerys estime que l'entreprise sera en mesure de produire suffisamment d'hydroxyde de lithium pour 700 000 voitures par an pendant au moins 25 ans à partir de 2028. Ainsi, les défis financiers et sociaux sont énormes, avec la création imminente de 1 000 emplois et la réindustrialisation entière de la région. D'un point de vue purement économique, le projet Emily est prometteur tant au niveau local que national. D'un point de vue écologique, c'est une autre histoire. Les experts s'inquiètent de la baisse du niveau des eaux souterraines provoquée par la consommation d'eau de la mine, sans parler de la pollution environnementale associée au projet. En fait, le lithium est extrait du sous-sol par évaporation de saumure, un processus qui nécessite une quantité d’eau importante. Les écosystèmes voisins et la production agricole locale pourraient donc être fortement affectés. C'est donc pour apaiser les inquiétudes autour du projet qu'Imerys a promis plusieurs choses, comme mesurer le comportement de la nappe phréatique sur une période d'un an et ne pas forer dans le sous-sol des forêts voisines. Le projet Emily incarne un dilemme des temps modernes : s'assurer du bon fonctionnement de la « transition énergétique » tout en gardant en tête que la survie de nos écosystèmes est primordiale. Actuellement, l'extraction du lithium reste catastrophique en termes d'impact environnemental. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Au XXe siècle, un ingénieur voulait brûler du charbon pour améliorer le climat ?
2024/02/06
Si les événements météorologiques extrêmes provoqués par le changement climatique inquiètent de nos jours, les croyances étaient très différentes au début du 20e siècle d'après l'historien Thomas Moynihan. Ce dernier a raconté à la BBC qu'un ingénieur américain, William Lamont Abbott avait développé l'hypothèse selon laquelle le charbon était une substance essentielle pour améliorer la vie humaine. En conséquence, les gouvernements du monde entier devaient brûler tout le charbon enfoui sous terre. Ce progressisme était basé sur une théorie de la libération énergétique et ignorait la catastrophe potentielle que ce système créerait. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette idée s'inscrivait parfaitement dans son temps. À cette époque, la science commençait à peine à faire le lien entre le développement industriel et l’augmentation des émissions de dioxyde de carbone (CO2). Sauf que les croyances étaient encore marquées par les connaissances du XIXe siècle, où les physiciens pensaient que la Terre se refroidissait inexorablement. À la fin des années 1920, William Lamont Abbott expliquait à qui voulait bien l'entendre, que le CO2 était associé à l’augmentation des surfaces agricoles à mesure que les régions polaires se transformaient. Selon lui, la combustion du charbon répondait également aux besoins liés à l’explosion démographique. Selon les Nations Unies, la population avant la Seconde Guerre mondiale était d'environ 2 milliards de personnes, soit environ un quart de la population actuelle. Bien que ses théories soient aujourd'hui mal vues, d'autres scientifiques vantent également l'utilisation intensive du charbon comme faisant partie de la transformation positive de la société moderne. Comme le rappelle Thomas Moynihan, le physicien suédois Svante Arrhenius qui a vécu entre 1859-1927 est également intervenu en faveur du réchauffement climatique. Ses travaux sur l’augmentation du dioxyde de carbone ont fait de lui un pionnier dans la communauté scientifique, lui offrant même un prix Nobel de chimie en 1903. Seules quelques voix minoritaires osaient s'opposer à cela à l'époque, notamment le géologue Thomas Crowder Chamberlin (1843-1928) qui avait déjà défendu le principe de précaution et exhortait le monde, déjà à l'époque, à reduire ses émissions de dioxyde de carbone. Un avertissement qu'il accompagnait d'un discours positif, estimant que la population pouvait renverser le cours des événements, en particulier le réchauffement climatique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Tesla : une gestion catastrophique de ses déchets ?
2024/02/05
Batteries au plomb, peinture, liquide de frein, aérosols, antigel, acétone, gasoil… la liste des déchets mal gérés par Tesla est longue et assez inquiétante. L'entreprise est en effet accusée d'avoir violé les lois sur les pratiques commerciales déloyales de Californie et les lois sur les déchets dangereux en étiquetant faussement les déchets et en les envoyant dans une décharge non équipée pour traiter les matières dangereuses. Les plaignants, dont les procureurs généraux de Los Angeles et de San Francisco, accusent Tesla de ne pas avoir formé ses employés sur la manière de gérer correctement les déchets dangereux. Pour aggraver les choses, la plainte indique que ces violations se sont produites dans 101 installations, dont l'usine de fabrication Tesla de Fremont. En 2022, le constructeur avait informé les régulateurs financiers américains qu'il faisait l'objet d'une enquête concernant ses pratiques de gestion des déchets. Plus précisément, l'entreprise a affirmé avoir mis en œuvre diverses mesures, notamment des formations, des audits et des améliorations de son programme de gestion des déchets sur site. Mais apparemment, ses efforts n'ont pas satisfait les autorités. Les procureurs de chaque district demandent désormais des injonctions et des sanctions civiles pour forcer Tesla à éliminer correctement les déchets dans ses installations à l'avenir. Selon l'agence de presse Reuters, Tesla pourrait devoir payer jusqu'à 70 000 dollars par jour pour chaque infraction. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que l'entreprise fait l'objet de telles allégations. En 2019, cette dernière avait conclu un accord avec l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) concernant des violations présumées de la réglementation fédérale sur les déchets dangereux déjà dans son usine de Fremont. Trois ans plus tard, Tesla acceptait de payer une amende de 275 000 $ pour avoir omis de mettre en œuvre un plan visant à minimiser les émissions de polluants atmosphériques provenant de la peinture dans cette usine. Si le constructeur assure que ses voitures évitent 4 millions de tonnes d'émissions de CO2, ces échecs répétés en matière de justice environnementale ont quelque peu terni son image. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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De nouvelles îles apparaissent au Groenland ?
2024/02/04
La naissance d'une île est un phénomène assez surprenant qui généralement est le résultat d’une intense activité volcanique. On a pu observer cela en 2022 dans l'archipel des îles Tonga. Mais au Groenland, l'explication se trouve ailleurs. Dans une nouvelle étude de l'Institut de recherche spatiale de l'Université technique du Danemark, on apprend que le socle rocheux de ce pays s'est élevé de 20 cm au cours de la dernière décennie donc, entre 2013 et 2023, soit une augmentation de 2 mètres par siècle d'après leurs calculs. L'étude, publiée dans la revue Geophysical Research Letters, dont le lien est dans la description de cet épisode, est basée sur une analyse des données du réseau GNET, qui comprend une soixantaine de stations de mesure GPS le long de la côte du Groenland. Et cette élévation du sol du Groenland ne devrait surprendre personne. D'après l'étude, après la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 12 000 ans, les épaisses couches de glace qui recouvraient auparavant les continents ont commencé à relâcher la pression sur les masses continentales, ce qui a entraîné un lent rebond des roches. Mais grâce à cette nouvelle étude, on peut désormais calculer la part du soulèvement de la terre au Groenland, en prenant pour facteur principal le changement climatique et lié aux activités humaines. D'après Shufaqat Abbas Khan, professeur au DTU Space et coauteur de l'étude que je cite, "le soulèvement des terres observé au Groenland ces dernières années ne peut pas s'expliquer uniquement par l'évolution naturelle post-glaciaire. Le Groenland se soulève beaucoup plus ! Ce sont des bouleversements de terrain très importants que nous pouvons actuellement détecter. Ceux-ci affecteront la carte du Groenland, à mesure que de nouvelles terres émergeront de la mer et que de nouvelles petites îles seront créées au fil du temps" fin de citation. En 2022, une autre découverte avait incité les géographes à redessiner la carte du Groenland, tout en fournissant une explication à la mystérieuse disparition de "l'île la plus au nord" du monde. Étude : https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2023GL104851 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Tesla écrasé par son concurrent chinois BYD ?
2024/02/01
Tesla est sur le point de perdre sa position de premier constructeur de voitures électriques. En effet, Elon Musk vient d'achever une année 2023 marquée par les échecs stratégiques et l’érosion de son image publique en raison de nombreuses déclarations controversées. Comme le rapporte le média spécialisé Bloomberg, l'homme qui a placé Tesla en position de leader dans le domaine des voitures électriques pourrait être surclassé par son concurrent chinois BYD. D'ailleurs, certains internautes sur X n'ont pas manqué de ressortir une archive particulièrement embarrassante datant de 2011, quand Elon Musk répond "avez-vous ces voitures" à un journaliste qui l'interrogeait sur l'essor de BYD. La réponse était sans grande surprise négative à cette époque. Mais si l'on repose la question en 2024, soit 13 ans plus tard, alors peut-être qu'elle deviendrait positive. Les connaisseurs se souviennent qu'en 2003, le directeur général du groupe Wang Chuanfu avait promis que BYD deviendrait la nouvelle référence en matière de voitures électriques. Deux décennies plus tard, la promesse est sur le point d'être tenue. Issu d'un milieu modeste, le patron de BYD a rapidement pénétré le réseau politique chinois. Au début des années 2000, l’État investissait massivement dans les énergies renouvelables. Des fabricants aux consommateurs, les baisses d’impôts se succédaient à travers le pays, et de nombreuses terres appartenant à l'État étaient prêtées à des hommes d'affaires en échange d'énormes investissements. Malgré de mauvaises conditions de travail, dénoncées par l'ONG China Labor Watch, BYD s'est rapidement imposé comme le leader chinois dans le domaine des voitures électriques grâce à des coûts de production très faibles. Au final, le prix des voitures électriques est similaire à celui des voitures diesel ou essence classiques. Ceci dit, actuellement, BYD circonscrit ses ventes à la Chine, permettant à Tesla de rester le constructeur de référence sur le marché international. Mais l’entreprise chinoise compte bien s'exporter hors de ses frontières, avec un point de chute déjà identifié en Europe : la Hongrie. D'après le journal Les Échos, le géant chinois a récemment annoncé qu'il allait implanter une usine à Szeged, une ville de 160 000 habitants au sud du pays, tout proche de la Serbie et de la Roumanie. Pour l'heure, on ne sait pas quand la construction des bâtiments aura lieu, et encore moins quand BYD vendra ses premiers exemplaires sur le continent Européen. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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